Voici les extraits avec leur traduction ce qui aide un peu pour la mémorisation.
Tout cela est extrait de ce document pdf King Arthur livret où l'on peut lire l'argument de ce semi-opéra pour mieux se mettre dans l'ambiance.
Pour les extraits
"Come if you dare", our trumpets sound. "Come if you dare", the foes rebound. "We come, we come, we come, we come", Says the double beat of the thund'ring drum. Now they charge on amain, Now they rally again. The Gods from above the mad labour behold, And pity mankind that will perish for gold. The fainting Saxons quit their ground, Their trumpets languish in their sound, They fly, they fly, they fly, they fly, "Victoria", the bold Britons cry. Now the victory's won, To the plunder we run, We return to our lasses like fortunate traders, Triumphant with spoils of the vainquishe'd invaders. | « Venez, si vous osez », sonnent nos trompettes. « Venez, si vous osez », rétorquent nos ennemis. « Nous voilà, nous voilà, nous voilà, nous voilà », Dit le double, double, double roulement des tambours. Les voilà qui chargent de toutes leurs forces, Les voilà qui forment une fois encore leurs rangs. Les dieux assistent d’en haut à ce fol acharnement Et plaignent les hommes prêts à périr pour de l’or. Les Saxons affaiblis reculent, Le son de leurs trompettes se fait de plus en plus faible. Ils fuient, ils fuient, ils fuient, ils fuient. « Victoire, victoire », crient les fiers Bretons. La victoire est maintenant acquise, Courons nous livrer au pillage. Puis, tels de riches marchands, allons retrouver nos femmes, Couverts des dépouilles des envahisseurs vaincus. |
How blest are shepherds, how happy their lasses, While drums and trumpets are sounding alarms! Over our lowly sheds all the storm passes, And when we die 'tis in each other's arms, All the day on our herds and flocks employing, All the night on our flutes and in enjoying. | Comme les bergers sont comblés et les bergères heureuses Tandis que tambours et trompettes appellent aux armes ! Par-dessus nos humbles demeures passe l’orage ; Et quand nous mourons, c’est dans les bras l’un de l’autre. Tout le jour nos gardons les troupeaux, Toute la nuit nous jouons de la flûte. |
Bright nymphs of Britain with graces attended, Let not your days without pleasure expire. Honour's but empty, and when youth is ended, All men will praise you but none will desire. Let not youth fly away without contenting; Age will come time enough for your repenting. | Radieuses nymphes de Bretagne, dotées de toutes les grâces, Ne laissez pas s’écouler vos jours sans connaître le plaisir. L’honneur est une outre vide et, quand la jeunesse s’en sera allée, Tous les hommes vous flatteront, mais aucun ne vous désirera. Ne laissez pas la jeunesse passer sans jouir de la vie ; La vieillesse viendra toujours assez tôt pour votre repentir. |
See, see, we assemble Thy revels to hold; Tho' quiv'ring with cold, We chatter and tremble. | Regarde, regarde, nous accourons Pour participer à tes réjouissances ; Pourtant, nous tremblons de froid, Nos dents claquent et nous frémissons. |
How happy the lover, How easy his chain! How sweet to discover He sighs not in vain. No joys are above The pleasures of love. | Que l’amant est heureux, Que sa chaîne est légère, Combien il lui est doux de découvrir Qu’il ne soupire pas en vain. Aucune joie ne vaut Les plaisirs de l’amour. |
Your hay it is mow'd and your corn is reap'd, Your barns will be full and your hovels heap'd. Come, boys, come, And merrily roar out our harvest home. We've cheated the parson, we'll cheat him again, For why shou'd a blockhead have one in ten? One in ten, one in ten? For prating so long, like a book-learn'd sot, Till pudding and dumpling are burnt to pot; Burnt to pot, burnt to pot! We'll toss off our ale till we cannot stand; And heigh for the honour of old England; Old England, old England! | Votre foin est coupé et votre blé fauché ; Vos granges seront pleines et vos appentis combles. Venez, amis, venez ; Et fêtez joyeusement la fin des moissons ; Nous avons trompé le curé et nous le tromperons encore ; Car pourquoi un nigaud toucherait-il une dîme ? Une dîme, Une dîme ? Parce qu’il jacasse si longtemps comme un cuistre Que pains et gâteaux brûlent au four ! Brûlent au four, Brûlent au four ! Nous boirons notre bière à en tomber à terre Et boirons en l’honneur de la vieille Angleterre ; La vieille Angleterre, la vieille Angleterre ! |
Round thy coast, fair nymph of Britain, For thy guard our waters flow. Proteus all his herd admitting On thy green to graze below. Foreign lands thy fish are tasting; Learn from thee luxurious fasting. | Douce nymphe de Bretagne, pour ta sécurité Nos eaux baignent tes côtes ; Protée convie ses troupeaux A paître sur tes prairies marines ; Les contrées lointaines, goûtant à tes poissons, Apprennent de toi le plaisir de faire maigre. |
Merci
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimer